En janvier 2008, nous quittons le bateau pour 6 à 7 semaines, le génois sans doute mal attaché sur son enrouleur.
En février, grosse tempête sur la bretagne sud, le génois largue son attache, se déroule et se déchiquette sur son dernier quart, à force de battre pendant une nuit entière contre le bas-étai.
En mars, expertises diverses. Recommandation de remplacement de l'étai, qui a subit les violentes secousses et n'est plus tout jeune. Et notre projet de voyage aux Açores est sérieux.
En avril, décision finalisée, avec l'accord de l'assureur, confirmation de la commande de l'étai.
En mai, la voile est réparée, mais pas de nouvelle de l'étai.
En juin, relances soutenues du spécialiste gréements.
Le 30 juin, opérations de démontage, pendant lesquelles l'enrouleur résiste, et est finalement déclaré irrécupérable. (faut dire.... des vis inox dans un corps en aluminium, le tout exposé au milieu marin, depuis 10 ou 15 ans, ... il y a largement de quoi faire électrolyse, et donc quasi-soudure des vis dans le corps)
Il nous reste 10 jours pour finaliser cette réparation, faute de quoi notre croisière aux Açores est menacée.
Il faut donc prendre la décision dans la journée.
Vous aimez ça, vous, devoir prendre des décisions qui pèsent 1500 euros sans recul?
Nous, non.
On sait que la décisions n'est pas optimisée, et on n'est même pas sûrs que la réparation sera faite à temps, alors que 3 billets d'avion pour les Açores ont déjà été pris, dont deux en aller simple !
.... Violences ordinaires.....
Quand je pense qu'on a renoncé à l'idée de faire pression sur le gréeur dès le mois d'Avril , parce qu'on avait tout notre temps !
Commentaires