Par
un beau jour de printemps, un jour parfait s'il en est,
Comme faisaient autrefois les hommes sachant coopérer avec dame nature.
Accompagnés
du guide idéal pour la manœuvre en question,
Nous
avons avancé notre voilier au dessus du corps-mort,
A
l'approche de la marée basse, croché la chaîne, cerclé la coque
Et
puis attendu que la marée remonte, que sa force irrésistible nous soulève
Tire
sur la chaîne verticalement et déloge le mort de sa vase doucement
Comme faisaient autrefois les hommes démunis de moteurs et grues.
Une
fois en suspension, notre corps d’une tonne deux s’allège par l’effet
d’Archimède
Quelques
cordages judicieusement placés, au préalable, sur les points alentours
Sur
d’autres corps-morts, bien complaisants,
Permettent
à l’équipage de déhaler mètre par mètre
Comme
faisaient autrefois les hommes démunis de moteurs et treuils.
Positionner
notre charge à meilleure distance de l’écueil trop proche, acéré et menaçant
Dernière
vérification, triangulation, lâcher de corps, le mort reprendra le service
Nous
le laisserons creuser son nid dans la vase, avant d’y amarrer notre navire
Comme
faisaient autrefois les hommes, prudents et patients devant la nature des
choses.
Merci
José, Skol, Eole et Poseïdon, belle équipe.
Pour
ceux que la technique intéresse, voici la note technique.
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