.../... le petit nom coquin de la garcette, avec laquelle on fera un nœud pour tenir le foc bien sage, sur le pont, bien sage malgré le vent qui pourrait lui donner des envies d’évasion. Peut-on lui faire confiance, à la garcette, avec un nom pareil ? A l’école de voile, je me méfiais beaucoup des garcettes, surtout les neuves, trop lisses, capables de se défaire toutes seules dans une série de virement de bords, en pleine régate, si on n’avait pas assez serré. Les vieilles, un peu rugueuses de sel et d’usure, j’avais l’impression de pouvoir leur faire confiance, elles tiendraient le nœud jusqu’au retour à la cale. Mais une garcette n’est pas éternelle, elle s’use vraiment, parfois, elle s’égare souvent, la coquine, elle tombe à l’eau, elle glisse dans la moindre anfractuosité de rocher, sous une planche qui traîne sur la cale, au fond du coffre arrière de la voiture. Et il fallait en fabriquer régulièrement. Couper à la longueur calibrée, quelques dizaines de centimètres, au fer à souder pour que le bout soit sécurisé contre tout risque d’effilochage, ça sentait le chaud, et on se brûlait les doigts à tenter de mettre en forme l’extrémité fondue, par petits pincements entre le pouce et l’index mouillés de salive. .../...
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