Trois semaines de travail intensifs pour nous deux, week-ends compris, avec: Jean-Marie, l'ébéniste du chantier, pour la quasi-totalité de la durée, Anaïs, petite main précieuse pendant toute une semaine, un ami motoriste pour le temps d'un week-end, et Claude (maman / belle-maman) deux jours pendant le rush final. Ca fait un paquet d'heures de remontage, on explose les estimations, et encore, c'est pas fini.
La déception de ne pas avoir fini nous empèche quelques jours de savourer ce qui a été fait, et puis, et puis .... en revoyant les photos, on se rend compte qu'il y a un mois de ça, Skol était encore moitié nu !
Aujourd'hui, il rayonne de ses boiserie blondes et orangées (je sais qu'il y a de l'orange dans cette couleur, j'ai vu jean-Marie mettre de l'orange dans la teinte de rattrappage de patine pour les bois neufs).
Une version animée de cette galerie de photos est visible ici
Un grand puzzle à reconstituer avec les morceaux d'isolation soigneusement numérotés par zone. Des temps forts à la re-pose des cloisons principales, et surtout de la Table à Cartes, centre névralgique du bateau. le plaisir de retrouver exactement les vis qu'il faut, parce que les sachets étaient méticuleusement identifiés. Des vernis et des peintures, à vous en tourner la tête au sens propre. Des crises de nerfs d'ajustement des morceaux récalcitrants, dans les coins qui ont "bougé". Des muscles nouveaux dans les bras et les mains, pour faire fonctionner la pince à rivets. Des muscles refaits à neuf dans les jambes, pour monter et descendre du bateau 100 fois par jour. Des listes de choses à faire qu'on n'arrète pas de biffer mais qui ne cessent de s'allonger. Des casse-dalles et des verres de vin partagés avec les hommes de l'atelier. Des inquiétudes, des doutes, des décisions à prendre trop vite, des jubilations pour des petits riens symboliques.
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