Sur les séchoirs à poisson, vides depuis que les captures de l’hiver ont fini de sécher, il reste des breloques de centaines de têtes de morue. Surpris par ce spectacle morbide, nous vérifions qu’elles ne sont pas là juste pour le décor, mais bien pour une raison précise. Pour nous ce sont des déchets, mais d’autres font de la soupe avec ces têtes, alors on les leur offre. Ces autres sont africains. Qui doivent se contenter de déchets pour mettre des protéines dans la soupe ?
Offrir ses déchets, un geste à deux facettes. Nous nous demandons si ces dons sont comptés dans l’aide internationale au développement, dont la Norvège est championne en termes de % du PIB…
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