Ayant battu des records de lenteur dans les vents faibles et le courant contraire, nous profitons de l’escale à Paraty pour débarrasser Skol de quelques kilos de moules qui entravaient sa glisse, en échouant sur une plage de notre connaissance. Les équipages des voiliers mouillés à proximité se montrent intéressés par notre hardie manœuvre d’approche de la plage, l’un d’eux vient même vérifier si nous sommes en difficultés, mais aucun ne nous proposera de gratter avec nous ! Et pourtant, un coup de main aurait été bienvenu pour ménager ma tendinite à l’épaule, qui traine depuis des semaines au seuil de la guérison jamais complètement franchi.
Avant de reprendre la mer pour une étape d’une durée incertaine, c’est Ariel qui s’offre une tendinite aiguë, au genou, en serrant trop puissamment quelque visserie récalcitrante. Nous repoussons donc le départ de deux jours, le temps d'une excursion vers une cascade fraiche, d'un tai-chi sur une plage de rêve (1) et de dévorer quelques kilos de crevettes sauvages géantes achetées directement aux pêcheurs. Rien ne presse, le pronostic de vent est de toutes façons effroyable pour la remontée jusqu’à Salvador de Bahia : un vent impitoyablement contraire et un ciel impitoyablement bleu au moins pour les dix premiers jours. Il faudra une lutte féroce contre le réchauffement de l’habitacle et des nerfs d’acier.
- Désolés pour la photo un peu trop « carte postale », ça nous a échappé.
Hola amigos.
Ya estan mas cerca de cruzar el Gran Charco , se ve.....lastima la tendinitis esa; ojala sea algo pasajero y leve.
Que tengan buenos vientos y reciban un abrazo de toda La Paloma.
Jose y Cecilia.
Rédigé par : José | 20 janvier 2019 à 19:52