A la vue de certains hameaux semés le long des îles et des fjords, l'oeil perçoit que quelque chose "manque". Ni route ni voiture. Et pafois même pas de fils électriques. Les "settlements" autrefois habités par des pêcheurs ont été progressivement abandonnés l'hiver, au profit de la vie plus confortable d'une petite ville proche, mais il reste encore quelques vieux irréductibles qui vivent à l'année sur place, recevant la visite régulière du ferry qui, comme un bus, les emène faire leurs courses ou leur livre leur courrier. Pilotes de ferry et habitants permanents de ces habitations isolées se saluent de loin et s'embrassent comme du bon pain à l'escale. Depuis quelques années, un léger mouvement de retour à la rusticité tente quelques jeunes et moins jeunes, lassés de l'agitation du monde propère moderne.
Les frissons nous gagnent en songeant au genre de vie qu'on peut avoir ici. Association du paysage monumental, de l'horizon aquatique et de la rusticité extrême. Intérêt. Tentation.
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