A peine ébauché le projet de baptiser « nos » caletas avec des noms de vins français, voilà que nous nous empressons d'y déroger. Mais quel autre nom aurions-nous pu donner à celle-ci, dès lors que la marée descendante avait commencé à dévoiler un peu mieux ce qu'étaient en réalité les vestiges que nous avions pris en arrivant pour des troncs d'arbre, bois flottés géants sur la plage ?
Que faisait-elle si loin de l'océan, aux confins d'un réseau de canaux ? Comment son corps s'est-il échoué sur cette plage reculée à l'approche difficile ? Depuis combien de temps ce squelette gît-il ici ? Dans un geste réflexe, je repositionne quelques vertèbres dont l'éparpillement me désole. J'ai l'impression de lui rendre hommage ainsi et de la respecter, même si nous allons ensuite prélever une de ses côtes, grande comme une épée fantastique, et scier un petit bout de son immense mâchoire (1). Ivoire de baleine pour projets de sculpture à venir ...
- Les sculpteurs indigènes de harpons savent que ces os-là sont les meilleurs, après quelques décennies de vieillissement aux intempéries.
SKOL et SKULL une rencontre homophonique...
Rédigé par : Hervé | 22 juin 2017 à 11:15
@ Hervé : Certains indélicats font parfois l’erreur de confondre un excellent groupe de Rock Strasbourgeois des années 80 et un bête crâne en parlant de nous ou en nous écrivant, d’autres inventent un mix des deux en nous appelant SKOLL. Nous le regrettons infiniment.
Rédigé par : Isabelle | 28 juin 2017 à 03:26