Seizième jour. Incroyable ! Nous sommes à l’arrêt, à plat, au calme ! Des milliers de frégates, de fous masqués et de phaétons se disputent les airs. Des dizaines d’espèces de poissons tropicaux s’ébattent sous la surface de l’eau, à portée de masque et tuba. Les îles de l’archipel des Abrolhos sont minuscules, basses et arides mais procurent un abri suffisant pour que la beuverie (1) de fin d’année ne risque pas d’être interrompue par une manœuvre d’urgence. Nous cassons notre rythme de sommeil en dormant deux nuits entières mais deux nuits seulement. Il reste quelques centaines de milles jusqu’à la Baie de Tous les Saints et nous ignorons le temps qu’il nous faudra pour les parcourir. Toutefois l'inconnue n’est plus « arriverons-nous à temps ? » mais désormais « ça serait sympa d’avoir quelques jours pour prendre nos marques avant l’arrivée de la famille». Le vent du nord semble vouloir s’incliner vers l’est, ce qui nous arrangerait bien (2).
- Modeste beuverie, pour accompagner le risotto de fruits de mer, une bouteille de grand cru blanc délicatement refroidie dans un linge humide et un courant d'air sur le pont.
- Ne rêvons pas, ce n’était qu’une feinte. Il reviendra bien vite au nord, malheureusement.
Hello, je me demandais, au premier plan de la deuxième photo, c'est bien le bras d'Ariel que je vois ? Les photos sous-marines sont de mieux en mieux. J'avais adoré celles du Krill.
Sinon, la première photo fixe un panorama tout à fait adapté à l'ouverture d'une bonne bouteille de blanc. Du coup, j'ai bien envie de vous souhaiter une bonne année...Décalage temporel oblige !
Rédigé par : Mitch | 07 février 2019 à 20:44
@ Mitch : oui il s'agit bien du bras d'Ariel! Je trouve aussi que les petites expériences d'images glouglou sont réussies. Le mois de décalage chronique entre le vécu et la publication passe inaperçu d'habitude, mais là, avec les festivités de fin d'année, on a du mal à camoufler...
Rédigé par : isabelle | 08 février 2019 à 21:56