C’est là que se termine vraiment la route des cheminants de Compostelle. Au bout de la péninsule, au pied du Faro de Fisterra (phare de Finisterre, en Galicien), face à l’océan.
Dans un creux de rocher, ou une cavité du sol pavé, des traces de foyer témoignent du dernier geste de ceux qui sont allés au bout de la tradition, et y ont brûlé leurs habits, leurs chaussures, ou des objets symboliques.
Dans un foyer encore actif, Isabelle dépose quelques mèches de ses cheveux rasés l’an dernier. Moment d’émotion.
Demain, le reste des mèches sera éparpillé au vent, depuis le bateau, lorsque nous passerons le cap, sous les yeux d’autres cheminants. Un cran au-delà du bout de chemin, parce que la voile nous donne cette liberté.
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