Skol

Amers

Enfant, j'ai appris comment, à partir des points remarquables d'une côte, déduire la position du bateau. Un amer, c'est tel phare, telle colline identifiée sur la carte, une pointe de rocher à la forme particulière, ou une maison qui se détache du paysage. Gamine, j'ai d'ailleurs habité une telle maison, à l'entrée de la baie de La Rochelle, une maison-amer. C'était quelque chose, habiter une maison qui est si remarquable depuis le large qu'elle a un nom et est identifiée par ce nom sur les cartes marines! J’ai rèvé de navigateurs montrant cette maison, du large, à leur équipage, et s’exclamant « ha ! la voilà, la maison blanche ! »   .../...

 

Ces quelques lignes présentent le texte AMERS de notre abécédaire de la mer. Le texte complet au format PDF vous sera envoyé sur simple demande à skol(at-skol-az.net 

Enfant, j'ai appris comment, à partir des points remarquables d'une côte, déduire la position du bateau. Un amer, c'est tel phare, telle colline identifiée sur la carte, une pointe de rocher à la forme particulière, ou une maison qui se détache du paysage. Gamine, j'ai d'ailleurs habité une telle maison, à l'entrée de la baie de La Rochelle, une maison-amer. C'était quelque chose, habiter une maison qui est si remarquable depuis le large qu'elle a un nom et est identifiée par ce nom sur les cartes marines! J’ai rèvé de navigateurs montrant cette maison, du large, à leur équipage, et s’exclamant « ha ! la voilà, la maison blanche ! »   .../...

 

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Brumes

Ce matin le port est embrumé.
Aspect fantomatique des pontons et des rangées de voiliers amarrés, bruissement délicat de l'embarcation de la capitainerie qui tourne, au ralenti. Les perches rouge d'un chenal semblent surgir de rien et donner un repère absurde, comme des mâts plantés dans un nuage. La balise M6 du banc de sable, pourtant proche, se laisse à peine capturer par l'œil, estompée jusqu'au doute: est-ce que je l'ai vue ou bien est-ce juste que je sais qu'elle est là ?  .../...

Ces quelques lignes vous présentent le texte BRUMES de notre abécédaire de la mer. Pour lire le texte complet au format PDF, une simple demande à skol(at)skol-az.net . 

Ce matin le port est embrumé.
Aspect fantomatique des pontons et des rangées de voiliers amarrés, bruissement délicat de l'embarcation de la capitainerie qui tourne, au ralenti. Les perches rouge d'un chenal semblent surgir de rien et donner un repère absurde, comme des mâts plantés dans un nuage. La balise M6 du banc de sable, pourtant proche, se laisse à peine capturer par l'œil, estompée jusqu'au doute: est-ce que je l'ai vue ou bien est-ce juste que je sais qu'elle est là ?  .../...

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Consumérisme

La pratique de la voile est-elle un moyen de protester contre la société de consommation, comme le prônent certains ? Ou bien, au contraire, une autre manière, consciente ou pas, de s’aliéner aux choses, à l’envie des choses, à l’argent qu’il faut pour acheter, puis pour entretenir, assurer, le bateau, les accessoires, les équipements, les utiles et les inutiles, les high tech, les beaux, les pratiques, … comme le vivent beaucoup ?  ... / ...

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Dangers

« Toi, tu navigues dangereusement ».  Jugement hâtif autant que péremptoire, le jugeur me connaît depuis quelques heures à peine, et n’a jamais navigué avec moi. Il a seulement observé mon arrivée à ce petit port, où il stationne depuis deux jours. Mais ça m’a donné à réfléchir. Comment peut-on en arriver à une divergence de perception du danger à ce point-là ?

Lui, il a la carte de détail de l’entrée de cette anse, et il s’est fait peur, en arrivant ici, avec un caillou signalé à 2,7m de profondeur, et situé, il est vrai, presque au centre du chemin d’accès à l’anse. Peur transmise à son équipage par des instructions pointues sur la nécessité de raser la côte mais pas trop près quand même. .../....

 

Ceci est un extrait du texte DANGERS de l'abécédaire . Le texte entier au format PDF vous sera envoyé sur simple demande à skol(at)skol-az.net

Eaux

Clapotis qui chantent sous la couchette, ravissement de l’endormissement et du réveil, au port, accompagné de cet insensible mouvement de faible amplitude, que provoque le vent, au port, en faisant danser délicatement le bateau dans les quelques dizaines de centimètres du mou des amarres. Notre couchette, surtout, a un son d’eau particulier, à cause de la voûte arrière, cet espace entre l’eau et la coque, là ou l’arrière du bateau n’est plus au contact de l’eau, en prolongation de sa forme naturelle.

Clapotis qui bruissent ou qui claquent, selon la météo, pulsation rassurante et riche d’information, plaisir tranquille de l’endormissement et du réveil, en mer, accompagné de ces amples mouvements que la mer libre imprime au bateau, toujours, sauf par les très rares grands calmes. Même pendant le sommeil, la mer nous parle ainsi, car chaque allure du bateau a sa propre signature sonore, ça bruisse plus ou moins, ça glisse plus ou moins, ça caresse ou bien ça claque à fréquence spécifique, même syncopée. A tel point que le simple changement de signature sonore de l’eau contre la coque suffit à réveiller un skipper, jamais totalement débranché de la marche de son bateau. Mes oreilles à moi sont faibles, surtout quand je dors, sans mes aides auditives, mais j’entends le bateau aussi bien qu’un autre, voire mieux. Je l’entends autrement, car chaque son de l’eau contre la coque a sa répercussion en vibration physique et je suis très concrètement reliée à mon bateau, quand j’en suis responsable.   .../...

Ceci est un extrait du texte EAUX de l'abécédaire . Le texte complet au format PDF vous sera envoyé sur simple demande à skol(at)skol-az.net 

Farniente

Un voilier sait offrir, à qui veut bien l’accueillir, le prétexte et les moyens du farniente. Prenez une journée au port typique : vous avez une liste de choses à faire conséquente, composée de courses et menues réparations, mais cela ne vous empêche pas de savourer votre café sur le pont, légèrement bercé par un petit reste de clapot venu du large ou levé par les navettes portuaires affairées.

Ces navettes, vous en examinez machinalement la ronde métronomique, tout en sirotant votre café :  approche, ouverture de la porte par l’opérateur, appui du nez du bateau sur le quai, coup de fouet ample du bras de l’opérateur, pour enrouler l’aussière autour de la bite d’amarrage, descente des passagers.  Montée des passagers, pendant que les moteurs continuent à plaquer la navette contre son quai, en générant un remous à l’arrière, qui détourne légèrement la trajectoire des voiliers ou petits caboteurs passant par là à ce moment-là. Puis inversion des moteurs, coup de fouet inverse du bras de l’opérateur pour libérer la navette du quai, recul, rotation, remous, et voici la navette qui s’éloigne.  Vous réalisez que votre regard ne s’en est pas détaché pendant plusieurs minutes, attiré par chaque détail de la scène, et en quoi cette scène est différente des précédentes, l’éclairage sur le blanc de la coque, le contre-jour sur la silhouette de l’opérateur, qui rend son geste si gracieux, la couleur de l’eau des remous. Contemplation.      .../....   

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Garcettes

.../...  le petit nom coquin de la garcette, avec laquelle on fera un nœud pour tenir le foc bien sage, sur le pont, bien sage malgré le vent qui pourrait lui donner des envies d’évasion. Peut-on lui faire confiance, à la garcette, avec un nom pareil ?  A l’école de voile,  je me méfiais beaucoup des garcettes, surtout les neuves, trop lisses, capables de se défaire toutes seules dans une série de virement de bords, en pleine régate, si on n’avait pas assez serré. Les vieilles, un peu rugueuses de sel et d’usure, j’avais l’impression de pouvoir leur faire confiance, elles tiendraient le nœud jusqu’au retour à la cale. Mais une garcette n’est pas éternelle, elle s’use vraiment, parfois, elle s’égare souvent, la coquine, elle tombe à l’eau, elle glisse dans la moindre anfractuosité de rocher, sous une planche qui traîne sur la cale, au fond du coffre arrière de la voiture. Et il fallait en fabriquer régulièrement. Couper à la longueur calibrée, quelques dizaines de centimètres, au fer à souder pour que le bout soit sécurisé contre tout risque d’effilochage, ça sentait le chaud, et on se brûlait les doigts à tenter de mettre en forme l’extrémité fondue, par petits pincements entre le pouce et l’index mouillés de salive.   .../...

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Hauturière

Lorsqu’on part longtemps loin des côtes, le temps change, s’étale, se dilate, se découpe autrement. On entre pour quelques semaines dans un temps hors du temps. Les cycles qui cadencent la vie à bord sont différents, plus nombreux, emboîtés et  entrelacés. Tous ces cycles, on en suit la trace dans le journal de bord : annotations sur la voilure, la vitesse, la direction et la force du vent, commentaires poétiques ou techniques sur le ciel ou la pêche, changement d’écriture au changement de quart, notes de calcul et croquis, pense-bête pour les réparations à l’arrivée, temps de cuisson du pain, conseils de réglage pour le quart suivant, émotion d’une belle lune, progression des chiffres des coordonnées vers l’ouest, ou vers le nord.

 

Rythmes de l’eau

A la plus petite échelle de temps, il y a la vague, formée par le vent local, qui donne un balancement ou une secousse toutes les quelques secondes. Chaque geste à bord est altéré par la vague, on se surprend à attendre un instant pour changer d’appui dans la coursive, afin d’avancer sans se cogner, on se surprend, avant de passer le verre de vin ou le bol de soupe, à synchroniser le balancement des deux mains. .../...

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Iles

Fidjis

Mot magique, île au trésor, île déserte. Ile lointaine et inaccessible dont on rêve, debout devant la carte marine affichée au mur. On suit de l’index les lignes de profondeur et on examine les annotations manuscrites à propos de hauts-fonds découverts récemment. Tahiti, Hawaï, Marquises, … noms mythiques synonymes de lagon turquoise et palmiers sur sable blanc, rêve sur papier glacé, prêt-à-admirer, prêt à consommer ?

Nouvelle Calédonie

Ouvéa, une des Iles Loyauté, l’île la plus proche du paradis comme les publicitaires la nomment. De jeunes japonais viennent y passer les 48 premières heures de leurs noces, paradis tout compris vol aller et retour deux nuits pension complète, organisé par les voyagistes, y compris l’incontournable photographie de la jeune épouse les pieds dans l’eau, heureusement il reste encore quelques « vrais » coquillages exotiques sur le sable. Plus pour longtemps. Pendant ce temps, au nord le l’île, les canaques accueillent sur leurs terres les visiteurs moins pressés et disposés à prendre le temps et les moyens de « faire la coutume » avec le chef de famille : .../...


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Jusant

Paysages

Une enfance au bord de l’atlantique est imprégnée de cette perpétuelle respiration de la mer, qui fait que le paysage du matin est différent de celui de l’après-midi, celui de la période de pleine lune différent de celui du quartier, qui fait qu’on ne laisse pas son sac au bord de l’eau quand on part nager à marée montante, et qui fait qu’on range soigneusement les outils de la pêche à pied, pour les retrouver aux prochaines grandes marées.

Le jusant découvre progressivement cette langue de terre humide qu’on appelle l’estran, révèle les rochers affleurants, qui tout à l’heure faisaient briser la houle, entraîne avec lui les miasmes des ports et des plages, vide de son eau la baie, le golfe, la crique, agrandit la plage à l’infini, ouvre le terrain de chasse aux pêcheurs de palourdes, dévoile la vasière, ses luisances et ses odeurs. On découvre enfin si les petits bateaux ont des jambes ou pas : ceux qui en sont dépourvus se posent dans la vase sur le ventre, et les autres restent perchés comme des aigrettes, plus ou moins droits, à tel point qu’on les verrait bien tomber de leur haut un jour de grande tempête.

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Ceci est un extrait du texte de l'abécédaire JUSANT. Le texte complet au format PDF (jusant.pdf) vous sera envoyé sur simple demande à skol(at)skol-az.net

 

Kiffs

Comme la première gorgée de bière de Philippe Delerm, et tous ses autres petits plaisirs minuscules, comme l'inventaire à la Jacques Prévert, comme ces listes de choses aimées qu'on écrivait autrefois dans nos journaux intimes, voici un florilège de nos instants de grâce. Nos kiffs.
 

Plancton: La nuit, lorsqu’on navigue toutes lumières éteintes, on peut voir les dauphins se tracer une robe de lumière en nageant sous la proue du bateau, entrecroisant leurs sillages, ou arriver de loin comme des torpilles de film de guerre. On peu voir la cuvette WC s’éclairer de grains de lumière quand on pompe, comme dans une publicité pour un produit magique de nettoyage.

Germinations : pour avoir à bord une salade fraîche, bien après la fin des primeurs embarqués à la dernière escale, Ariel fait pousser des graines de soja, blé, … une croissance végétale terrienne au milieu d’un océan.

Lutte des Titans:  les masses d’air s’affrontent au dessus de nos têtes, pendant des heures voire des jours, durant lesquels on ne sait qui l’emportera, du beau ou du mauvais temps.

 

Vous venez de lire un extrait de "Kiffs", un des textes de notre abécédaire.

Le texte "Kiffs" complet vous sera envoyé sur simple demande à skol(at)skol-az.com

 

Lumières

 Ce soir, notre voilier avance sur un chemin tapissé de paillettes d’or. Alors que le jour n’est pas encore tombé, la lune, déjà, irise les vagues d’un éclat doré. Ce soir, notre route semble emprunter cette voie, notre mat pointe vers la lune et notre étrave avance sur les paillettes qu’elle a semées sur l’eau sombre.

A mesure que la lumière du jour va faiblir, la ligne de démarcation entre la mer et le ciel va s’estomper, et puis … les lumières vont s’allumer, une à une. Une à une les étoiles apparaîtront, les plus lumineuses d’abord, avec les planètes de la saison. Un à un les phares de la côte surgiront de l’ombre, les plus proches d’abord, avec les plus puissants. Et puis pendant toute la nuit, des feux de navire s’élèveront au dessus des vagues avant de disparaître à nouveau.

 

Phares

Sur la ligne de l’horizon, on va chercher les éclats, les occultations, les scintillements. Chaque phare est doté d’une signature lumineuse quasi-unique, répertoriée dans le Livre des Feux. Un éclat toutes les 5 secondes .../....

 

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Mal de Mer

(.../...)

Soixante heures pendant lesquelles chaque minute a été consacrée à la lutte, avec des victoires transitoires, lorsqu’on arrivait à conserver à l’estomac un biscuit longuement mâchouillé, et des défaites lorsqu’on se retrouvait la tête dans le seau.  Nous sortions tous les deux d’une période de vie terrestre chargée. Peut-être trop confiants dans notre capacité à reprendre le rythme de la hauturière … la mer ne nous a pas ratés. Elle nous a mis tous les deux dans le même état. 

Il y avait longtemps que nous n’avions pas été malades ainsi, et cet amarinage a rappelé le souvenir de tous les autres. D’autres traversées du Golfe de Gascogne, des traversées de la Manche, de sinistre réputation, remontant jusqu’aux premières, 20 ou 30 ans en arrière. Malgré l’expérience de l’age adulte, et une bien meilleure conscience des mécanismes qui font ou défont le mal de mer, je me suis retrouvée tout de même, par instants, petite fille gémissant au dessus de son seau, les entrailles tordues de spasmes, l’envie de rentrer à la maison, la peur de mourir … et même fugacement l’envie de mourir pour que ça s’arrête.   (.../...) 

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Nemo

 Pôle d’inaccessibilité
 
Il est un point dans l’Océan Pacifique Sud, à mi-chemin entre le sud du Chili et l’Ile Chatham Néo-Zélandaise, appelé le point Némo. C’est le point de la planète le plus éloigné de toutes terres.

Ce point nous a fait rêver, autrefois, lorsqu’on glissait le doigt sur la surface de la mappemonde éclairée d’une petite lampe à l’intérieur. Certains pays avaient une présence lumineuse particulière, à cause l’effet de l’éclairage sur la couleur du pays, plus claire que les autres : Australie, Tibet, Chili, Tchad, je me demandais ce que ces pays avaient fait pour mériter une telle mise en valeur …   En se promenant sur les océans, le doigt et l’oeil cherchaient les espaces vides .../… 

.../... C’est donc dans le Pacifique Sud que se trouve le vide le plus immense, 2688 km pour y aller, et se retrouver alors encore à 2688 km de la terre la plus proche. 20 jours de mer à la vitesse d’un voilier lent, 40 jours de mer aller et retour, ou aller et suite. Pour qui prendrait la mer afin de fuir les hommes, ça serait la destination idéale !
.../...

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Oeuvres

Les surfaces de la coque du voilier qui sont en permanence dans l’eau portent le nom poétique d’œuvres vives. Œuvres vives … mon esprit d’enfant associait cela à une émotion, et traduisait: œuvres joyeuses. Elles assurent la précieuse mission de faire flotter le bateau, car c’est leur volume, immergé, qui provoque la poussée d’Archimède. Elles ont en plus une autre mission, discrète : une participation essentielle à la propulsion. Maman les p'tits bateaux ont-ils des jambes ?  mais oui mon gros beta s’ils n’en avaient pas, ils n'marcheraient pas ! La chansonnette dit l’exacte vérité : sans « jambes » , le bateau n’avance pas, car sous la coque, il y a la quille ou la dérive (parfois les quilles ou les dérives, selon les choix de l’architecte naval) qui, présentant une surface verticale dans le sens de la longueur du voilier, empêchent le bateau de déraper sur le coté, en constituant une surface d’appui. Et c’est grâce à cet appui dans l’eau, que, dehors, les voiles peuvent exercer leur effet propulsif, même lorsque le voilier remonte vers le vent. Un bateau sans quille ni dérive ne pourrait avancer que dans le sens du vent, poussé par l’air comme la coque de noix à laquelle on donnait une voilure en papier transpercé d’une allumette en guise de mât, et qu’on déposait sur le bassin en soufflant dessus.   .../...

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