Les surfaces de la coque du voilier qui sont en permanence dans l’eau portent le nom poétique d’œuvres vives. Œuvres vives … mon esprit d’enfant associait cela à une émotion, et traduisait: œuvres joyeuses. Elles assurent la précieuse mission de faire flotter le bateau, car c’est leur volume, immergé, qui provoque la poussée d’Archimède. Elles ont en plus une autre mission, discrète : une participation essentielle à la propulsion. Maman les p'tits bateaux ont-ils des jambes ? mais oui mon gros beta s’ils n’en avaient pas, ils n'marcheraient pas ! La chansonnette dit l’exacte vérité : sans « jambes » , le bateau n’avance pas, car sous la coque, il y a la quille ou la dérive (parfois les quilles ou les dérives, selon les choix de l’architecte naval) qui, présentant une surface verticale dans le sens de la longueur du voilier, empêchent le bateau de déraper sur le coté, en constituant une surface d’appui. Et c’est grâce à cet appui dans l’eau, que, dehors, les voiles peuvent exercer leur effet propulsif, même lorsque le voilier remonte vers le vent. Un bateau sans quille ni dérive ne pourrait avancer que dans le sens du vent, poussé par l’air comme la coque de noix à laquelle on donnait une voilure en papier transpercé d’une allumette en guise de mât, et qu’on déposait sur le bassin en soufflant dessus. .../...
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