L’inventaire du grainetier familial a été fait en janvier, dans le cadre de mon petit programme d’auto-formation agricole. Le moment est venu de se pencher de nouveau sur cette liste et en extraire ce qui peut être mis en culture maintenant. C’était prévu, et c’est encore plus pertinent à faire aujourd’hui, non ?
A la tablée familiale de confinement, j’ai présenté hier soir le résultat de mes recherches sans contact sur le Gombo, abelmoschus esculentus de son petit nom latin, plante tropicale de la famille des roses trémières et autres hibiscus, qui accepte de pousser sous nos latitude. Et dont nous avons quelques graines en rayon.
Les jeunes feuilles de cette herbacée de deux mètres de haut se consomment comme des épinards et les fruits en légume ou condiment dans plein de plats. Si les fruits ne sont pas récoltés pour consommation, les graines vont à maturité et peuvent être récoltées. Elles seront grillées et moulues comme café ou juste conservées pour le semis suivant, selon les quantités.
Pour parachever le tableau, les fibres de sa tige peuvent, semble-t'il, être transformées en cordelette ou papier. Il y a certainement des procédés de transformation à comprendre, mon petit côté ingénieur est bien curieux d’aller y voir.
Bref, dans la perspective d’une vie à quelques degrés de plus et du carburant en moins, c’est une culture qu’il me plairait bien de maitriser. Alors pourquoi ne pas commencer dès maintenant à l’apprivoiser? La famille a approuvé des deux mains.
Comme le gombo a la bonne idée de produire avec régularité, quelques fruits par jour et par pied lorsque les conditions sont bonnes, on va tenter, si les semis réussissent, d'en cultiver deux ou trois pieds dans la serre d’un petit restau local dont l’équipe de cuisine saura parfaitement comment l’utiliser.
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