Certains jours, j’enrage devant l’aveuglement de l’espèce humaine qui continue à piller dans les ressources des générations futures pour maintenir son train de vie énergétique, technologique, pour maintenir son mode de vie irresponsable. C’est bien toujours contre la moitié prospère de l’humanité que ma colère se dirige. Car non seulement elle pille sans vergogne mais en plus elle présente son mode de vie comme un modèle désirable à l’autre moitié, ce qui contribue à aggraver la situation. Si au moins elle avait honte de ses gaspillages et pollution ! Imaginez ce que serait un magazine people s’il s’acharnait à dénoncer le train de vie des super riches au lieu de les encenser ? J'aime rêver.
Sortir du déni est un long processus, j’en suis la première convaincue et c’est d’ailleurs ce minutieux cheminement en ce qui me concerne, moi, ma vie, mes idées, mes choix, que je tente de transcrire dans ce blog. En espérant ainsi participer à quelque chose, à un élan, à un mouvement, à une reptation plutôt, lente comme un escargot, ou souterraine comme la croissance d'un rhizome, mais qui, bon an mal an irait dans la bonne direction.
D’autres voient la situation comme une lutte de la moitié "abusante" de l’humanité contre la moitié "salvatrice", et cette représentation a des vertus également. Elle nous somme de choisir un camp, et d’agir, il me semble. Qu’est-ce que tu fais, toi, pour la planète ? Semble demander cette affiche, qu’on croise à plusieurs endroits dans la ville de Ponta Delgada, Ile de San Miguel, Açores, au milieu de l’océan atlantique nord. J’aime beaucoup l’efficacité de ce dessin, dans sa visée d’éducation populaire. Même si on peut lui reprocher le choix de découpage de la planète qu’elle présente. J’ai tenté de m’imaginer la partie verte à gauche et la partie sombre à droite, ça fonctionne aussi, comme message !
(ni un degré de plus, ni une espèce en moins)
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