Ce matin, je me lève en bonne forme, sans douleur, ce qui n’était pas courant ces derniers temps. Le jeûne m’a fait du bien, la reprise du taichi a sûrement aidé aussi. Il bruine, et nous sommes cinq dans la pièce commune, je ne ferai donc pas ma gymnastique lente en intérieur ce matin. C’est pas grave. Il bruine, alors que j’avais lancé un appel à faux pour tenter de lancer ce groupe de fauchage collectif dont je rêve depuis la session à trois engins chez Yann le mois dernier. J’avais adoré ce travail silencieux, ponctué des chfrouffff des outils et d’un commentaire de temps en temps. Et depuis, je rêve de revire ça, ici. J’envoie un message à touste pour anuller le matin et mettre en suspens l’après-midi. C’est pas grave. On a l’été devant nous.
Les herbes des espaces de prairie qui s’intercalent entre les espaces boisés du Heder sont si hautes qu’aucune de nos machine n’y entre plus. C’est à la fois une mauvaise et une bonne nouvelle. Mauvaise parce que les ronces en profitent pour étendre leur territoire et que ça rend le fauchage plus fatigant. Bonne parce que ça nous met au pied du mur de débattre de l’entretien de ces prairies à long terme, et de la négociation inter-espèce avec les ronciers.
Les commentaires récents