La saison d’osiériculture bat son plein. Après avoir aidé en décembre à la récolte d’une parcelle au sein de la vaste oseraie associative de Gwialenn Ar Vro, dans le nord du Finistère, j’y retournerai mi-janvier, pour la journée de tri.
Tailler à genoux pendant quelques heures, former les bottes non triées, juste pour le transport, et les porter jusqu’à la remorque, c’était déjà une joie immense. Les rangs d’une oseraie mature sont denses et colorés et la taille annuelle des pieds, qu’on réduit à des moignons, favorise un développement d’une grande homogénéité de calibre des brins. La remorque pleine contient la promesse d’une multitude de paniers futurs. Un matériau renouvelable, gratuit et biodégradable. La nature est généreuse quand on la traite bien, c’est fou !
Les commentaires récents