Suite et écho à cette autre note, « Mort Annoncée De Mon iPhone », du début de l’année 2017. Il s’agissait alors de la cessation de fonctionnement de mon iPhone, à la suite d’un court et malencontreux plongeon dans l’eau de mer, et des réflexions que cette perte matérielle, informationnelle et symbolique avait déclenchées en moi. Par la suite, en 2017, 2018 et la bonne part de 2019, je me suis longuement contentée d’un téléphone portable sans écran, à l’ancienne, comme on dit maintenant, à la grande surprise des populations chiliennes, argentines, uruguayennes, brésiliennes croisées à chaque escale, qui considéraient comme allant de soi le passage au smartphone, même quand on n’en avait pas vraiment les moyens. J’en étais fière, tout comme j’étais fière de prolonger l’usage de mon petit ordi ASUS à l’écran cassé, en acceptant un fonctionnement dégradé par rapport à la promesse initiale mais encore suffisante pour l’écriture de mes notes de blogs, les Skype avec les aimés et les quelques dizaines d’heures de surf internet mensuelles que ma vie nomade autorisait.
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