La Convention Citoyenne pour le Climat, dont j'ai déjà parlé avec enthousiasme en octobre, et que j'ai suivie au long de ses travaux depuis lors, apporte aujourd'hui sa contribution à la réflexion du gouvernement sur la sortie de la crise COVID.
Les 150 membres de la Convention s'expriment notamment sur la relance de l'économie qui, si on laisse la bande de zézeyants dirigeants "hors-sol" s'en occuper sans nous, risquerait de se faire de manière très carbonée et fort injuste socialement. De cela ils ne veulent pas et ils le disent clairement.
Mais ceux-là, ces 150 citoyens tirés au sort, ils représentent l'instance la plus ancrée dans la réalité des français qui puisse s'imaginer, car ils sont connectés à la vraie vie quotidienne, chacun dans sa génération, sa profession, sa situation familiale. Et ils sont actuellement et tout à fait fortuitement au sommet de leur compétence en tant qu'instance de réflexion populaire. En effet, ça fait six mois qu'ils planchent, qu'ils s'informent, qu'ils interrogent toutes sortes de spécialistes et qu'ils débattent entre eux.
Pour le moment, seule une note d'intention générale est en accès libre, les 50 pistes de réflexion déjà remises au président et au premier ministre ne seront rendues publiques qu'après leur finalisation avec les équipes juridiques et un vote de la Convention. Moi je trouve ça bien. Ni trop lent, car le gouvernement est déjà en train d'avancer, ni trop précipité. J'attends l'étape suivante avec curiosité et espoir.
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