Mon goût pour les matériaux naturels se confirme et s'affine. Après une simple participation à un chantier de six personnes pour l'enduit de corps en juillet, me voilà parachutée responsable de l'enduit de finition.
Face A en août, avec des difficultés liées à la sécheresse. Support trop sec malgré aspersions multiples les jours précédents, mortier trop sec également sans doute. Et je me suis décidée trop tard à commencer le talochage, qui s'est avéré impossible. Il a fallu finir à l'éponge pour homogénéiser l'aspect. La surface est restée tout de même un peu bosselée et grumeleuse. Les membres du collectif ne m'en ont pas voulu, loin de là. Y'en a qui font volontairement la finition à l'éponge, après tout.
Face B hier. Je viens de comprendre à quel point la maîtrise de l'humidité du support et du mortier est un paramètre essentiel de la réussite d'un enduit de finition. Donc la vitesse. Donc le nombre de bras sur l'affaire, surtout des bras débutants. "Le bon moment pour talocher, c'est quand le mortier est amoureux" disait Georges. Reste à éduquer ses bouts de doigts à tâter pour détecter l'amour. Cette fois-ci j'ai fait une première tentative avant même que le dégrossis soit entièrement posé. Ça a donné lieu à quelques acrobaties et entremêlements entre celles et ceux qui finissaient de poser l'enduit au bas du mur et moi juchée sur l'escabeau pour atteindre le haut, mais c'était une très bonne idée.
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