Me voilà en retard pour les annonces de début, d’année ! Alors pour me rattraper, voilà déjà une prédiction positive que mes proches et amis ont entendue de ma bouche pendant le mois de janvier :
2023 sera l’année mémorable au cours de laquelle les pouvoirs politiques et les grands medias auront renoncé au dogme de la croissance comme solution à tous nos problèmes.
Elle est pas chouette, ma prédiction ? Cadeau pour la bonne humeur. Et quand à vous, les dirigeant-es et les journaleux-ses, au boulot! J'adorerai, l'an prochain, pouvoir brandir ce billet et clamer "j'avais raison!".
Une fois posée ma foi volontariste en la société, j’ai envie d’évoquer mes propres projets pour 2023.
Du coté de l’humain, les repositionnements amorcés en fin d’année 2022 avec les collectifs vont avoir des effets pendant toute l’année. Ça va continuer à bouger. Un recul du coté de Rangarnaud. Un rapprochement du coté de Brangoulo. Un nouveau projet avec le réseau de Jardins Sauvages. Une approche des réseaux écoféministes est dans l’air, on va voir ce que ça donne.
Du coté du bilan carbone, je compte réduire la fréquence de mes déplacements, et j’en profite pour mettre un peu de régularité dans mes voyages. L’idée c’est de rester les mois pairs en Bretagne et de bouger vers la région parisienne et le limousin plutôt les mois impairs. Cet arrangement pourrait mettre fin à une période d’instabilité qui dure depuis septembre 2019, à ne pas savoir ou je serai au-delà du trimestre, et parfois même au-delà du mois en cours. Pour autant, je ne suis pas prête à en finir avec le mouvement ; la bougeotte est encore là et la sécurité qu’elle me donne, paradoxalement, est précieuse pour moi (1).
Du coté de l’agriculture, et bien, et bien, … roulement de tambours …. l’année 2023 sera peut-être (on croise les doigts) celle de mon installation agricole officielle ! Il aura fallu trois années complètes à la NIMA (Non Issue du Milieu Agricole) que je suis pour trouver sa voie. Il y aura une petite pépinière, la suite des expérimentations en céréales et du brassage génétique de légumineuses. J’en reparlerai le moment venu.
Enfin, du coté du logement, je suis sur le point de me lancer cette année comme pilote de deux petits projets de restauration de logements. Un en Bretagne et un en Limousin. A suivre également.
On y croit, on y croit, pour deux mille vingt-trois ! Et même si ça tourne mal, comme ça peut toujours le faire, parce qu’on n’est pas tous seuls, on aura poussé la charrue bien fort dans le bon sens, à la mesure de nos moyens.
- Ce paradoxe de ma sécurité dépendante de ma mobilité vient d’une cicatrice pas encore guérie, qui me fait monter en panique à l’idée d’un engagement exclusif avec qui que ce soit. En gardant des engagements multiples, je préserve une issue de secours, au cas où quelqu’un commence à mal se comporter avec moi, ce qui peut arriver même avec les gens qu'on croit bien connaître.
Bon courage Isabelle, il y a certainement une place pour une activité qui conviendra avec ton parcours. Le développement de toute source végétale de protéines me semble être une très bonne voie, il existe le tofu ou le natto à base de soja, peut-on en inventer à partir d'autres graines ?
Rédigé par : Fabien | 23/04/2023 à 13:59
@fabien : coucou, tu vas bien ? merci pour cet encouragement !
Les légumineuses, c'est une histoire de protéines végétales et de restauration des sols en même temps.
J'ai déjà une belle collection de haricots, de lentilles et je vais expérimenter cette année les lupins, les arachides et le niébé, mais le soja, pour une raison quelconque, ne m'attire pas. Pour le moment ;-)
Rédigé par : isabelle | 23/04/2023 à 14:49