Ça pourrait être un Berbéris, mais il n’a pas d’épines. A un stade si précoce du printemps, je n’ai aucune certitude. Dans quelques années, peut-être aurai-je acquis assez de familiarité avec les arbres pour pouvoir en reconnaitre plus qu’une maigre poignée sur la seule base de leur silhouette hivernale.
Ma sœur ayant demandé si je pouvais le multiplier, car elle raffole de son feuillage rouge, j’ai gratté la terre pour sevrer et rempoter quelques marcottes que je prenais pour des rejets, oops ! Maigres racines, les branches étaient encore majoritairement alimentées par l’arbre. Les chances de succès étant faibles, j’ai complété avec un petit bataillon de boutures, sans aucune idée si la saison est la bonne pour ce genre d’opération, sur une espèce d’arbre non identifiée de surcroit. Maintenant il n’y a plus qu’à arroser et attendre. Petites expériences sans enjeu, dans le jardin familial, en attendant mon stage en pépinière aux confins du Finistère, reporté sine die.
Pendant ce temps, d’autres expérimentent massivement à l’échelle de la planète et je ne suis pas convaincue qu'ils savent vraiment ce qu'ils font, eux non plus.
En fin de journée, nous nous sommes délivrées à nous-mêmes une dérogation de sortie. Il s'agissait de porter à un ami quelques remèdes pour soutenir son système immunitaire dans la bataille qui s'engage pour lui et ses poumons fragilisés par la vie.
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