Je la croyais en train de procrastiner devant ses obligations universitaires mais elle avait mieux à faire, mieux pour son bien-être immédiat et finalement peut-être également mieux pour son avenir, car qui sait quelles orientations, quelles filières, vont survivre à la pandémie ? A quoi bon poursuivre un sujet de mastère dont on comprend bien que le terrain d’enquête et la matière même vont être complètement transformés par les restrictions de transport et les contraintes économiques auxquelles on peut s’attendre dans les prochains mois, sinon années ? Non, il y a mieux à faire. Ce n'est pas ma nièce de vingt-trois ans féministe et transgressive qu'on verra se faire violence pour honorer des échéances qui ont perdu leur sens.
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